Top 10 de la gastronomie bolivienne

Les salteñas correspondent à la version bolivienne des empañadas. Cette pâtisserie savoureuse cuite jusqu’à ce qu’elle soit dorée est considérée comme le plat national de la Bolivie. Lors de votre séjour, ne manquez pas cet en-cas traditionnel de street food farci d'un mélange juteux de sauces sucrées et salées ainsi que de viande de bœuf, de porc ou de poulet. Il existe d’autres variantes comme des salteñas végétariennes qui peuvent être fourrées de petits pois, d’œufs, de pommes de terre et d’olives. Généralement dégustées au petit-déjeuner ou comme en-cas le matin, les salteñas sont souvent accompagnées d’une tasse de café, toutefois elles peuvent être mangées à tout moment de la journée.

Le pique macho est un plat bolivien composé de viande de bœuf, de saucisses, d'œufs, de frites ou de pommes de terre, d'oignons et de poivrons, avec des variantes selon les régions. Il y a deux légendes autour de l'origine de ce plat. La première liée à la taille importante des portions de ce plat : si on parvient à tout dévorer, on est considéré comme un « macho ». La seconde légende raconte qu'un groupe d'ouvriers ivres auraient pris d'assaut un restaurant au cours de la nuit pour manger tout ce qui pouvait encore être préparé. Le propriétaire de l'établissement composa un plat à base de tous ces restes, ajouta de nombreux piments et leur dit : « piquen si son machos », ce qui signifie « mangez si vous êtes assez virils ».

La fritanga de cerdo est un plat à base de viande de porc longuement cuite, arrosée d'une sauce rouge épicée avec beaucoup d'ail et d'oignons. Il est généralement servi avec du maïs et des pommes de terre séchées, appelées « chuño ». Celles-ci sont d'ailleurs considérées comme l'un des ingrédients les plus représentatifs de la nourriture traditionnelle en Bolivie. Ces pommes de terre séchées blanches ou violet foncé ressemblent presque à des pierres. Vous pourrez les trouver sur n'importe quel marché et les conserver pendant de nombreuses années. Pour les cuire, il faut les faire tremper dans l'eau durant une nuit, puis les préparer comme des pommes de terre normales.

La cacahuète étant originaire de Bolivie, il n'est donc pas surprenant de la retrouver dans la composition d'un plat traditionnel. Créée dans les environs de Cochabamba, la sopa de maní est une soupe préparée à partir de pommes de terre et de cacahuètes moulues qui lui donnent une consistance crémeuse. En plus de ces ingrédients, on trouve également dans ce plat de la gastronomie bolivienne des nouilles, du bœuf et des légumes comme les carottes et le céleri. Elle est généralement accompagnée aussi de llajua, une sauce rouge typique à base de piments, qui ajoute un caractère plus épicé et piquant.

La jankaquipa est une autre soupe bolivienne à déguster absolument lors de votre séjour, en particulier si vous êtes végétalien. Préparée avec du maïs grillé et moulu, des oignons et des pommes de terre, c'est une entrée typique des Andes. En raison des températures très froides la nuit dans les Andes, cette soupe épaisse appelée aussi « lagua » permet de se réchauffer et d'être pleinement rassasié. Celle-ci est idéale si vous prévoyez une longue journée de trekking. La plupart des locaux mangent la jankaquipa en hiver, toutefois elle peut être commandée à n'importe quel moment de l'année.

Un silpancho typique et traditionnel est composé de viande de bœuf hachée, façonnée en une très fine boulette, puis roulée dans de la chapelure et frite. Il est servi de manière classique avec du riz, des pommes de terre sautées, de la salsa à base de tomates et de locoto (piments boliviens) avec un œuf au plat sur le dessus. Bien qu'il s'agisse d'ingrédients tout à fait ordinaires, la combinaison des saveurs dans une assiette fait du silpancho un plat particulièrement délicieux. Il est originaire de la région de Cochabamba et le mot silpancho vient de la langue quechua (sillp'anchu), qui signifie viande fine et battue.

La gastronomie bolivienne n'est pas réputée pour son goût piquant, cependant le picante de pollo de l'ouest du pays utilise des ingrédients locaux comme les pommes de terre et les ajíes panca (piments). Ce plat préparé avec des méthodes inspirées de l'Espagne incarne la culture culinaire créole de Bolivie. Le picante de pollo se compose de morceaux de poulet rôtis mélangés avec des pommes de terre, des oignons, des tomates, des poivrons et des petits pois. Il est aussi accompagné d'une sauce traditionnellement piquante et épaisse assaisonnée de cumin, d'ail et d'origan. En fonction de vos préférences, l'intensité piquante peut être adaptée. De plus, ce plat local est servi sur un lit de riz et de pommes de terre.

L'api est une boisson originaire des Andes. En raison du froid qui règne dans cette région, celle-ci est servie chaude. Vous trouverez le plus souvent de l'api morado (api violet) fabriqué à partir de maïs violet, de cannelle, de clous de girofle et d'écorces d'orange. Cette boisson est généralement servie avec du pastel, une pâtisserie fourrée au fromage.

En plus de l'api morado, il existe également l'api blanco (api blanc) à base de maïs blanc. Les locaux dégustent l'api con pastel au petit-déjeuner, quand il fait encore froid. Avec toutes ses épices, cette boisson rappelle le vin chaud sans alcool.

Présent dans d'autres pays hispanophones, le chorizo se déguste aussi en Bolivie. C'est un plat typique que l'on peut acheter sur l'un des stands de nourriture de tous les marchés du pays. Le chorizo bolivien épicé est composé de viande de porc. Il est frit et servi avec de la salade assaisonnée de quirquiña (coriandre locale), du mote (orgeat de blé) et une tranche de pain trempée dans la graisse de chorizo.

De plus, en raison des centaines de variétés de pommes de terre qui sont cultivées en Bolivie, ce plat est généralement accompagné de pommes de terre ou présenté comme des sandwichs au chorizo sans mote.

Le Singani Sour est la version bolivienne du Pisco Sour, dont l'origine est revendiquée à la fois par le Chili et le Pérou. Celui-ci est préparé avec du jus de citron et du Singani, une eau-de-vie de vin considérée comme l'alcool national. D'après la légende, cet alcool a été fabriqué il y a plusieurs siècles par des moines espagnols qui plantaient des raisins pour produire du vin sacré. Ils se sont rapidement rendu compte que le raisin pouvait également être distillé et ont ainsi créé le singani. Selon l'endroit où vous le trouvez, il existe plusieurs variantes de ce cocktail avec différents ingrédients comme le ginger ale ou les écorces d'orange.